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Plaque, Maya, Classique ancien, ca 700 - 800 ap. J-C.|Rare Mayan Jade Pectoral Plaque, Late Classic
Provenant d'une collection privée nord américaine<br><br>Plaque, Maya, Classique ancien, ca. 700 - 800 ap. J-C.<br><br>Haut. 10,8 cm , Larg. 9,8 cm<br><br>________________________________________<br><br>Rare Mayan Jade Pectoral Plaque, Late Classic, ca. AD 700 - 800<br><br>Height 4 ¼ in, Width 3 ⅞ in<br><br>><br>Fine Art of Ancient Lands, NY, ca.1970<br><br>Collection, John Platt, University of Virginia, acquis au précédent en 1981<br><br>Sotheby’s, New York, 15 mai 2003, lot 252<br><br>Collection Gary Hendershott, USA, acquis lors de cette vente<br><br>Heritage Auction, Dallas, 29 septembre 2006, lot 47017<br><br>Collection privée nord américaine, acquis lors de cette vente<br><br>Literature<br><br>Von Winning, <i>The John Platt Collection of Pre-Columbian Art</i>, Charlottesville, University of Virginia Art Museum, 1986, fig. 172<br><br>Brinkerhoff, <i>A Cosmic View, Pre-Columbian Art from the John Platt Collection</i>, Bruce Museum of Art, Greenwich, CT, 1994, cat. no. 116<br><br>Exhibited<br><br>Denver, Denver Art Museum,<i> Chalchihuitls : Pre-Columbian Jades and Other Sacred Stones</i>, 15 août - 11 octobre 1987<br><br>Washington DC, National Museum of Women, <i>Chalchihuitls : Pre-Columbian Jades and Other Sacred Stones, </i>27 octobre 1987 - 31 janvier 1988<br><br>Greenwich, CT, Bruce Museum of Art, <i>A Cosmic View, Pre-Columbian Art from the John Platt Collection</i>, 25 septembre 1994 - 8 janvier 1995<br><br>Catalogue note<br><br>Cette plaque de faible épaisseur en jade vert pomme brillant,<br><br>sculptée en profondeur jusqu’à la transparence et percée sur les cotés pour être suspendue avec également huit autres encoches<br><br>destinées à d’autres moyens d’accroche, est décorée d’une superbe sculpture montrant deux divinités qui se font face, celle de gauche étant assise sur un trône sous lequel sont représentés<br><br>deux visages humains avec des colliers composés de bandes et qui représente le Dieu du Maïs identifiable à l’excroissance de feuillage qui émerge de son crâne alors qu’il place élégamment sa<br><br>main sur le devant de sa poitrine en signe de révérence et regarde<br><br>devant lui en direction du personnage de droite qui est placé les genoux croisés sur un trône représentant le montre<i><br>witz </i>et qui peut être identifié au Dieu du Chocolat en raison des fèves de<br><br>cacao qui sont accrochées dans ses mèches de cheveux. Le Dieu du Chocolat pour sa part laisse reposer sa main gauche le long de son corps tout en tendant sa main droite paume ouverte en direction du Dieu du Maïs dans une position qui peut signifier un geste de remerciement (Patricia Ancona-Ha, Jorge Pérez de Lara et Mark Van Stone, Some Observations and Hand Gestures in Maya Art, in The Maya Vase Book Vol. 6 pp. 1072-1089, ed. Barbara et Justin Kerr, New York, Kerr Associates 2000). Un nain à genoux regardant vers le ciel est assis entre eux et le revers de la plaque est incisé<br><br>d’une inscription composée de trois glyphes.<br><br>Par Stanley Paul Guenther<br><br>Notre connaissance du Dieu du Chocolat s’est considérablement enrichie au cours des dernières années et cette plaque en jade contribue de façon notoire à cet enrichissement. L’iconographie des Dieux du Maïs et du Chocolat est assez semblable en raison des gousses de cacao et des épis de maïs qui éclosent directement à partir d’une tige ou d’un tronc, comme pour la plupart des végétaux. Les grains de maïs et de cacao poussent dans des rangées disposées de façon très proche et le chercheur Simon Martin a mis en évidence la grande similitude entre ces plantes et les Dieux qui leur sont associés. Cette analyse a conduit Simon Martin aux côtés de Mary Miller (Mary Miller et Simon Martin, p. 63, <i>Courtly Art of the Ancient Maya</i>, New York, Thames and Hudson 2004) a suggérer que le Dieu du Chocolat pourrait avoir été une autre incarnation du Dieu du Maïs ou éventuellement son frère, bien qu’il n’y ait aucune possibilité pour affirmer l’une ou l’autre hypothèse. Cette plaque de jade qui montre les deux divinités ensembles sur une même représentation nous conduit cependant à penser avec conviction que les Dieux du Maïs et du Chocolat sont bien deux entités séparées, et donc probablement des frères comme le suggèrent Miller et Martin, et non pas simplement deux<br><br>représentations d’une même divinité.<br><br>L’arrière de la plaque est orné d’une courte inscription constituée de trois glyphes qui a été étudiée pour la première fois par Dieter Dutting (Hasso Von Winning, <i>The John-Platt Collection of Precolombian Art</i>, Charlottesville<br>: The University of Virginia Art Museum, 1986, cat. 166) mais qui doit être désormais étudiée de nouveau en raison des progrès faits depuis en matière de traduction des anciens textes mayas. Dans l’analyse initiale de Dutting, ces glyphes sont dénommés A, B et C et dans le tableau ci-après la première colonne reprend la «<br>catégorisation T<br>» utilisée pour identifier les hiéroglyphes mayas qui a été proposée initialement par J. Eric Thompson (J. Eric Thompson, <i>A catalogue of Maya Hieroglyphs</i>, Norman<br>: University of Oklahoma Press, 1982) tandis que la seconde colonne propose une transcription phonétique de chacun des glyphes, et ces colonnes sont ensuite<br><br>suivies d’une translittération puis d’une traduction.<br><br>Glyphe Classification T Transcription phonétique<br><br>A : 61.534.2 yu-la-li<br><br>B : 204.102.1000b u-ki-na<br><br>C : 12.99.502.142 AJ-o-ma-ma<br><br>Translittération<br>: y-ulaal ukiin aj-omam<br><br>Traduction<br>: «<br>Uluaal de Uklin, Celui de Omam<br>»<br><br>Cette courte citation, similaires à de nombreuses autres chez les Mayas, est la dénomination de l’objet sur lequel elle est inscrite ainsi que l’identification de son propriétaire. La lettre initiale y- est une marque d’
Provenant d'une collection privée nord américaine<br><br>Plaque, Maya, Classique ancien, ca. 700 - 800 ap. J-C.<br><br>Haut. 10,8 cm , Larg. 9,8 cm<br><br>________________________________________<br><br>Rare Mayan Jade Pectoral Plaque, Late Classic, ca. AD 700 - 800<br><br>Height 4 ¼ in, Width 3 ⅞ in<br><br>><br>Fine Art of Ancient Lands, NY, ca.1970<br><br>Collection, John Platt, University of Virginia, acquis au précédent en 1981<br><br>Sotheby’s, New York, 15 mai 2003, lot 252<br><br>Collection Gary Hendershott, USA, acquis lors de cette vente<br><br>Heritage Auction, Dallas, 29 septembre 2006, lot 47017<br><br>Collection privée nord américaine, acquis lors de cette vente<br><br>Literature<br><br>Von Winning, <i>The John Platt Collection of Pre-Columbian Art</i>, Charlottesville, University of Virginia Art Museum, 1986, fig. 172<br><br>Brinkerhoff, <i>A Cosmic View, Pre-Columbian Art from the John Platt Collection</i>, Bruce Museum of Art, Greenwich, CT, 1994, cat. no. 116<br><br>Exhibited<br><br>Denver, Denver Art Museum,<i> Chalchihuitls : Pre-Columbian Jades and Other Sacred Stones</i>, 15 août - 11 octobre 1987<br><br>Washington DC, National Museum of Women, <i>Chalchihuitls : Pre-Columbian Jades and Other Sacred Stones, </i>27 octobre 1987 - 31 janvier 1988<br><br>Greenwich, CT, Bruce Museum of Art, <i>A Cosmic View, Pre-Columbian Art from the John Platt Collection</i>, 25 septembre 1994 - 8 janvier 1995<br><br>Catalogue note<br><br>Cette plaque de faible épaisseur en jade vert pomme brillant,<br><br>sculptée en profondeur jusqu’à la transparence et percée sur les cotés pour être suspendue avec également huit autres encoches<br><br>destinées à d’autres moyens d’accroche, est décorée d’une superbe sculpture montrant deux divinités qui se font face, celle de gauche étant assise sur un trône sous lequel sont représentés<br><br>deux visages humains avec des colliers composés de bandes et qui représente le Dieu du Maïs identifiable à l’excroissance de feuillage qui émerge de son crâne alors qu’il place élégamment sa<br><br>main sur le devant de sa poitrine en signe de révérence et regarde<br><br>devant lui en direction du personnage de droite qui est placé les genoux croisés sur un trône représentant le montre<i><br>witz </i>et qui peut être identifié au Dieu du Chocolat en raison des fèves de<br><br>cacao qui sont accrochées dans ses mèches de cheveux. Le Dieu du Chocolat pour sa part laisse reposer sa main gauche le long de son corps tout en tendant sa main droite paume ouverte en direction du Dieu du Maïs dans une position qui peut signifier un geste de remerciement (Patricia Ancona-Ha, Jorge Pérez de Lara et Mark Van Stone, Some Observations and Hand Gestures in Maya Art, in The Maya Vase Book Vol. 6 pp. 1072-1089, ed. Barbara et Justin Kerr, New York, Kerr Associates 2000). Un nain à genoux regardant vers le ciel est assis entre eux et le revers de la plaque est incisé<br><br>d’une inscription composée de trois glyphes.<br><br>Par Stanley Paul Guenther<br><br>Notre connaissance du Dieu du Chocolat s’est considérablement enrichie au cours des dernières années et cette plaque en jade contribue de façon notoire à cet enrichissement. L’iconographie des Dieux du Maïs et du Chocolat est assez semblable en raison des gousses de cacao et des épis de maïs qui éclosent directement à partir d’une tige ou d’un tronc, comme pour la plupart des végétaux. Les grains de maïs et de cacao poussent dans des rangées disposées de façon très proche et le chercheur Simon Martin a mis en évidence la grande similitude entre ces plantes et les Dieux qui leur sont associés. Cette analyse a conduit Simon Martin aux côtés de Mary Miller (Mary Miller et Simon Martin, p. 63, <i>Courtly Art of the Ancient Maya</i>, New York, Thames and Hudson 2004) a suggérer que le Dieu du Chocolat pourrait avoir été une autre incarnation du Dieu du Maïs ou éventuellement son frère, bien qu’il n’y ait aucune possibilité pour affirmer l’une ou l’autre hypothèse. Cette plaque de jade qui montre les deux divinités ensembles sur une même représentation nous conduit cependant à penser avec conviction que les Dieux du Maïs et du Chocolat sont bien deux entités séparées, et donc probablement des frères comme le suggèrent Miller et Martin, et non pas simplement deux<br><br>représentations d’une même divinité.<br><br>L’arrière de la plaque est orné d’une courte inscription constituée de trois glyphes qui a été étudiée pour la première fois par Dieter Dutting (Hasso Von Winning, <i>The John-Platt Collection of Precolombian Art</i>, Charlottesville<br>: The University of Virginia Art Museum, 1986, cat. 166) mais qui doit être désormais étudiée de nouveau en raison des progrès faits depuis en matière de traduction des anciens textes mayas. Dans l’analyse initiale de Dutting, ces glyphes sont dénommés A, B et C et dans le tableau ci-après la première colonne reprend la «<br>catégorisation T<br>» utilisée pour identifier les hiéroglyphes mayas qui a été proposée initialement par J. Eric Thompson (J. Eric Thompson, <i>A catalogue of Maya Hieroglyphs</i>, Norman<br>: University of Oklahoma Press, 1982) tandis que la seconde colonne propose une transcription phonétique de chacun des glyphes, et ces colonnes sont ensuite<br><br>suivies d’une translittération puis d’une traduction.<br><br>Glyphe Classification T Transcription phonétique<br><br>A : 61.534.2 yu-la-li<br><br>B : 204.102.1000b u-ki-na<br><br>C : 12.99.502.142 AJ-o-ma-ma<br><br>Translittération<br>: y-ulaal ukiin aj-omam<br><br>Traduction<br>: «<br>Uluaal de Uklin, Celui de Omam<br>»<br><br>Cette courte citation, similaires à de nombreuses autres chez les Mayas, est la dénomination de l’objet sur lequel elle est inscrite ainsi que l’identification de son propriétaire. La lettre initiale y- est une marque d’
Art d'Afrique, d'Océanie, d'Indonésie et des Amériques
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